@ItsZeDom partage son calendrier de l’avent spécial Séries!

Chacun sa façon de célébrer les fêtes 🙂

En décembre, Dominique Montay, lui, a partagé sur Twitter des souvenirs séries sous la forme d’un calendrier de l’avent un peu spécial.

À la demande générale, il a re-formatté son calendrier pour nous permettre de le partager sur le site… Profitez de ses souvenirs pour nous raconter les votres! 

 

#1 : Party of Five

C’est un rendez-vous systématique pour moi. Le samedi,12h30, mes parents partis en courses, je restais à la maison et je regardais « La Vie à Cinq » sans en parler autour de moi. Presque honteux. Party of Five, c’était moins cool que Urgences ou X-Files. Donc je gardais ça pour moi. Ca me bouleversait. Surtout la saison 3. Il a fallu que je rencontre d’autres sériephiles, bien plus tard, pour comprendre que oui, cette série était une série d’une grande qualité. Même si elle était diffusée sur M6 le samedi. A 12h. Sans rire… cette série a du modeler ma notion du « plaisir coupable » : je n’y crois pas. Si on aime c’est qu’il y a quelque chose de bon.

#2 : La malédiction du loup garou

Et oui. Souvenir estival d’une série diffusée bien tard et que je n’aurai peut-être pas du regarder gamin. J’ai un relatif bon souvenir du machin (j’avais 10 ans), mais surtout cette série me rend nostalgique des deuxièmes partie de soirée. Une programmation plus risquée, des séries plus violentes, loin des yeux des enfants (enfin, pas des miens). Je trouve que ça manque aujourd’hui. Je n’ai jamais revu cette série après la diffusion initiale. Je pense que c’est un bon choix. Mieux vaut laisser le souvenir intact. Pour rappel, le showrunner était loin d’être un manchot quand même (Franck Lupo – Wiseguy la même saison).

#3 : Friends

Mon premier contact avec la série, ça a été la nuit sur Jimmy enregistrée sur une cassette de 4h double vitesse. Une série commencée par la saison 2, immédiatement adoptée. A la suite de ça, j’ai eu deux souhaits. 1/ Avoir un abonnement à canalsat (je n’ai pas pu avant 2003, trop tard pour y voir les bonnes choses) 2/ Voir la saison 1 de Friends au plus vite. Ce dernier problème réglé avec l’achat des VHS (l’ancêtre du fichier avi pour les plus jeunes).

#4 : The twilight zone

Étant enfant, deux génériques me mettaient mal à l’aise : celui des « dossiers de l’écran » et de « Twilight Zone ». Comme pour « Alfred Hitchcock présente », je restais scotché devant, à la fois terrifié et fasciné. Elle fait partie des séries qui m’ont le plus marquées. En particulier l’épisode « to serve men »,qui m’avait hanté longtemps après. Le format de la série était aussi assez incroyable, 30′ par épisode, qui permettait de s’attacher à un détail et ses variations. L’histoire nous a prouvé que Twilight Zone ne doit pas être relancée (2 tentatives, 2 échecs). À moins de ressusciter Rod Serling

#5 : The Office UK

Une série comique qui raconte d’elle qu’elle n’est pas drôle. The Office, c’est la misère des sentiments avant la rigolade. Et ce qui me dit que j’ai raison de penser ça, c’est son générique. Loin d’être joyeux, enlevé ou légèrement en décalage. C’est un générique qui annonce une histoire triste à mourir. Certes on y rit, mais au final c’est la tristesse qui prédomine. Le générique raconte beaucoup d’une série. Par exemple pour NCIS je pense « beaucoup de bruit pour rien ». et pour Lost, si je suis mauvais esprit « on s’est pas super foulés mais l’ambiance est top »

#6 : Les Monty Pythons

Premiers fous rires d’adulte, tard le soir sur Arte, tout en essayant de les étouffer pour ne réveiller personne. J’étais devenu obsédé par eux, achetant les cassettes mises en vente, pleurant leur disparition des bacs. encore aujourd’hui, Les hauts de hurlevent en langage sémaphore me file des crampes d’estomac.

#7 : ER

Si X-Files a tout changé, j’ai l’impression qu’Urgences a redéfini la perception des séries américaines par le public français. Une des rares séries que je visionnais le soir même, rematant des saisons avant que la nouvelle arrive. Accro. Je me souviens de l’épisode en direct, vu… en direct. Des fins d’épisodes en apaisement après la furie. Et je me souviens aussi que, malgré mon amour pour elle, je ne l’ai pas terminée.

#8 : Tripods

Tout gamin sur Tf1, je découvre une série qui me fascine et me perturbe, une sorte d’ovni télévisuel, anomalie rétinienne. Je pense que Tripods me fichait un peu la pétoche, surtout au niveau de l’ambiance sonore. Je me souviens d’un truc avec peu de dialogues, assez contemplatif. Aujourd’hui je le trouverai certainement lent et cheap. mais c’est un excellent souvenir de visionnage d’enfants. Et ce fut une belle source de cauchemars.

#9 : Cobra

Je reste sur les souvenirs d’enfance avec un dessin animé qui m’a certainement le plus marqué étant gamin. Ultra-référencé jusqu’à la moelle, problématique à mort sur la représentation des personnages féminins, cet anime ne supporte pas le poids des ans au niveau des thématiques. Esthétiquement, par contre, oui. Et ce que cette série m’a le plus apporté étant gamin, c’est sa gestion des arches narratives, imbriquées dans un format semi bouclé/feuilletonnant très réussi. Une série finalement formatrice à ce niveau là. Mais qui fait grincer des dents aujourd’hui.

#10 : Hill Street Blues

Croisée sur FR3 (oui, à l’époque c’était FR3) tard le soir, titrée pour nous faire croire à une série à la Kojak et son héros central fort (Capitaine Furillo). C’était mon premier contact avec la fiction moderne et sans être à fond, elle m’intriguait. Il a fallu du temps pour que je me replonge dedans. Besoin d’être plus pointu, certainement. Etant plus jeune, l’image du ballon de basket explosé par une balle à la fin d’un match de bienfaisance police/malfrats. Reste un souvenir majeur de ma jeunesse de sériephile.

#11 : Code Quantum

20h40 sur M6. Gros événement. Toute la famille est scotché devant. Rare qu’on ne se mette pas « devant un film » ce pilote m’a marqué indéniablement. L’époque ou on faisait encore du vrai 90′ pour installer un univers. Rien que d’y penser, je ressent encore de l’émotion. Ah, ce coup de fil de Sam à son père… une des rares séries ou croiser une rediff ne me fais pas grincer des dents. Ça me donne juste le sourire.

#12 : NYPD Blue

Rions un peu au dépend du sériephile pré-téléchargement et streaming. Fan de NYPD, je demandais à un collègue de mon père de me les enregistrer, avec des consignes toujours très claires. Mais je me retrouvais très régulièrement avec autre chose. Au hasard, une rediff des Carpentiers ou une vieille série des 80s en VF sur une chaîne concurrente. il a fallu que j’attende les DVD pour enfin suivre assidûment la série… et m’arrêter en saison 6.

#13 : Les Contes de la Crypte

Encore une série qui rend nostalgique des secondes parties de soirées, même si elle était plus qu’inégale. Diffusée tardivement sur M6, elle était une des premières séries HBO à venir chez nous, après « The Hitchhiker ». Castings assez incroyables, intrigues souvent nazes, mais malgré tout… un petit charme désuet dans cette série B/Z.

#14 : Northern Exposure

Encore une série pas finie, et vue pas dans l’intégralité la faute à des enregistrements défaillants. Mais quel charme, quelle ambiance, quel humour… une série sur le retour aux sources, la vie en communauté, l’humanisme. Une série de toute beauté, fine. Un vrai bonbon sans caries. Un petit côté Twin Peaks sans les meurtres et l’horreur. Et une merveille de générique.

#15 Lain

Un anime qui m’a marqué comme très peu. Lain parle d’un monde où la frontière entre le réel et le virtuel est confuse. Parfois c’est brillant, parfois c’est terrifiant, parfois c’est pompeux, et à d’autres moments c’est juste n’importe quoi. Mais c’est absolument envoûtant et dérangeant. Le jeu sur les textures et les ambiances est juste ahurissant. Une série qui arrive même à donner plus ou moins une personnalité aux lignes à haute tension (j’exagère un peu, mais bon).

#16 Twitch City

Vous vous souvenez du pote de mon père qui échouait une fois sur deux à enregistrer NYPD Blue? et je me retrouvais avec une rétro Presley. Et bien parfois j’avais du bol et je tombais sur un truc que je ne connaissais pas, un OTNI. En l’occurrence Twitch City. Sitcom canadienne avec Don McKellar et Molly (graou) Parker, elle racontait la vie d’une jeune femme et de son coloc accro… à la télévision. Complètement décalée, la série parle d’inaction, de passivité et d’invasion programmée du monde par les chats. Si vous avez l’occasion de la regarder, allez-y, elle n’est pas si compliquée que ça à trouver. Et je l’adore.

#17 Les Envahisseurs

Encore une série-pétoche. Et assez réussie, surtout au niveau de l’ambiance. C’est Le Fugitif en mode parano. Generique toujours flippant malgré les parodies, réalisation efficace dans mon souvenir, et le putain de regard de David Vincent. La regarder enfant, seul dans le salon, lumières éteintes… je ne vous dit que ça.

#18 Eureka

Pas une grande série. Certaines saisons sont même très poussives. Mais durant 3 d’entre elles, elle possédait un charme incroyable, d’abord pour son approche du triangle amoureux, sorte de vision moderne de la comédie romantique des 50’s ensuite pour sa description de la communauté. C’est naïf et exagérément optimiste mais ça donne envie de vivre à Eureka. Une série que je n’ai pas finie. Parce que j’ai de moins en moins aimé les intrigues. Et surtout parce qu’au fond, je ne veux pas quitter Eureka

#19 X-Files

Ai-je été fan dans ma vie ? Oui, de X-Files, et ce pendant 6 saisons. Le départ de Duchovny a provoqué mon désintérêt. Aujourd’hui je rattrape, mais bien en retard. J’étais fasciné de voir une série qui faisait autant écho à ce que j’aimais. J’y voyais John Carpenter, Thomas Harris, le JFK d’Oliver Stone, parfois Cronenberg… tout ce que je consommais fin 80/début 90. X-Files est la série qui m’a rendu sériephile. Indéniablement.

#20 Buffy

On reste FOX, on reste culte. Mais aussi anécdotique : mon premier épisode de Buffy vu, c’était le dernier le la saison 1. Hasard complet à coups de zapettes (la série était tellement mal vendue en France que ça ne donnait pas trop envie). A rebours c’était une très bonne chose de commencer par là. La saison 1 de Buffy était très embryonnaire, et le final est l’épisode le plus réussi à mes yeux. De plus, j’ai pu enchaîner avec la rediff en VO sur SérieClub peu de temps après. J’ai très vite adhéré. S’en sont suivis achats en vo imports des saisons 2&3, et un gros attachement. Et des conversations en mode « mais si, c’est bien! »

#21 Misfits of Science

Bon. J’assume. J’adorais Misfits of Science. MoS (pas Masters of Sex, hein), c’était un Heroes fun, un X-Men cheap à mort. Dans mon souvenir, les effets étaient bons, mais je les trouvais bon aussi sur Automan. Donc, voilà… typiquement une série qui vit très bien dans les limbes de mes souvenirs. Et avec Courteney Cox, ce qui est un sacré plus. Encore aujourd’hui j’ai du mal à me souvenir d’une seule intrigue d’épisode. A part un qui pompait allégrement Cocoon. Bon je vais arrêter d’essayer de m’en rappeler, je sens que ça va souiller le souvenir. Bonne nuit, les lapinous.

#22 The Avengers

Non pas les films avec les super-héros. Non pas le film avec Ralph Fiennes. La série The Avengers. En noir et blanc avec Diana Rigg. si la série avait déjà été diffusée avant, c’est la période « Continentales » qui m’a le plus marqué. Car en plus de Avengers on pouvait voir Golden Girls, Fawlty Towers, Batman… toutes en VOST. Impossible de voir ces séries en VF après ça. Avec Avengers en VO, j’avais l’impression de croquer dans un bout d’Angleterre, pas seulement de regarder une série.

#23 Homicide

Bien avant The Wire existait une série policière qui possédait un ton ressemblant, une approche jumelle. Et pour cause… elle était adaptée d’un livre de David Simon. A chaque fois que j’entend quelqu’un affirmer que The Wire est la meilleure série du monde (déjà je bâille) et suivi d’un « non, j’ai pas vu Homicide », j’ai l’impression d’être devant quelqu’un qui n’a pas fait la démarche jusqu’au bout. Comme si voir The Wire suffisait, rien d’autre à voir, circulons. Pas de curiosité. Homicide est fantastique à bien des égards. Chaque fois que je dois la présenter j’utilise ces mêmes mots (vous pouver bâiller à votre tour) : Homicide est une série qui montre des flics dans une bagnole parler d’art,de culture,de société,de politique et d’histoire… et à côté de ça, ils essaient de résoudre des crimes

#24 La série que je n’ai pas encore vue

Celle qui va me toucher, accompagner mon quotidien, faire écho à ma vie ou le contraire. Celle qui me fera pleurer ou rire, ou les deux. Celle qui me fera sentir mieux ou moins bien. Celle qui me fera enrager. Celle que je ne verrai pas jusqu’au bout ou celle qui se terminera trop tôt. Une série qui sera à jamais associé à cette période de ma vie. Que je reverrai plus tard en rediffusion ou en rewatch en me disant « ah oui, quand je l’ai découverte, je faisais ça ». Une fois que je l’aurai vue, je vous dirai si c’était une bonne série.

 

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